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Passation de service entre le Ministre de l’Eau et de l’Assainissement sortant et le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement entrant: Discours de Monsieur Serigne Mbaye THIAM

Serigne Mbaye Thiam

Passation de service entre le Ministre de l’Eau
et de l’Assainissement sortant et le Ministre
de l’Hydraulique et de l’Assainissement
entrant: Discours de Monsieur Serigne Mbaye THIAM,
Ministre de l’Eau et de l’Assainissement sortant
12 AVRIL 2024


Monsieur le Ministre,
La cérémonie de ce matin s’inscrit dans le cadre de l’agenda de la République, au
sortir du temps électoral qui a consacré l’avènement à la tête de notre pays de
Son Excellence le Président de la République Bassirou Diomaye Diakhar FAYE qui
a placé sa confiance en votre personne, en vous nommant Ministre de
l’Hydraulique et de l’Assainissement. Je vous adresse mes encouragements et
formule à votre endroit mes vœux de succès. Au-delà de cette passation de
services et guidé par mon engagement indéfectible à servir mon pays, je m’inscris
dans le temps continu de la République, dans le temps de la continuité de l’Etat,
en vous marquant ma disponibilité à vous apporter, sur n’importe quel dossier ou
question, les éclairages, suggestions, avis ou conseils dont vous auriez besoin et
chaque fois que vous le jugeriez utile.
Chers collaborateurs,
Distingués invités,
Depuis 2012 que j’y suis entré comme Ministre de l’Enseignement supérieur et de
la Recherche puis de l’Education nationale, mon histoire avec le Gouvernement a
été une marche sans répit, sans discontinuité. Lorsque je revois le film de cette
trajectoire au cœur de l’Etat, la voix de ma mémoire d’humble serviteur de l’intérêt
général délivre des mots simples en apparence, mais qui renferment une très
lourde charge éthique au point d’avoir été mes viatiques : confiance,
reconnaissance, dévouement, rigueur et résultats.
Confiance parce que la mort et l’oubli ne couvriront jamais d’ombre mon
compagnonnage politique, affectif et étatique avec le défunt Secrétaire Général
du Parti socialiste, Monsieur Ousmane Tanor DIENG. Homme d’Etat connu pour
sa rigueur, son urbanité et son élégance en toutes circonstances et sa discrétion
légendaire, Ousmane Tanor DIENG a proposé ma nomination au président de la
République, Son Excellence Monsieur Macky SALL, alors allié au sein de la Coalition
Benno Bokk Yaakaar. En chaque acte posé dans ma trajectoire au service de l’Etat,
je célèbre la mémoire de ce Républicain pour qui je convoite de Dieu le Paradis
céleste. La douleur de l’avoir perdu ne vaincra jamais le bonheur de vivre avec ses
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viatiques défiant le temps. Tanor, comme nous l’appelions affectueusement, vit
en moi comme un monument d’exemplarité.
Confiance et reconnaissance également parce j’ai assisté à la première réunion
du Conseil des Ministres de l’ère Macky SALL le 11 avril 2012 et à la dernière le 27
mars 2024. Lorsqu’un serviteur de l’Etat traverse de part en part un magistère,
c’est parce qu’il n’est pas un spectateur mais un acteur de la grande œuvre de
transformation structurelle de son pays. Ce propos est donc pour moi l’occasion
d’exprimer ma profonde gratitude à Son Excellence Monsieur Macky SALL pour la
confiance renouvelée tout au long de ses deux mandats. La scène de son départ
a été atténuée par la fierté de profiter encore de ses accomplissements, tangibles
et sur tous les plans, à la tête de notre pays et sur plusieurs générations. Fierté
d’avoir porté une partie de ces accomplissements. Je vous l’assure à tous, ce fut
un immense honneur d’avoir été utile à ma patrie, car j’ai toujours gardé à l’esprit
que l’opportunité d’être au service de l’Etat et donc de ses concitoyens constitue
l’une des missions les plus nobles.
Monsieur le Ministre,
Chemin faisant, j’ai pris les rênes de ce département en avril 2019, sur la base
des orientations et des ambitions du Plan Sénégal émergent (PSE), le référentiel
des politiques publiques alors en vigueur et qui visait l’objectif de l’accès universel
à l’eau potable et à l’assainissement tout en assurant une gestion intégrée des
ressources en eau. J’ai, conformément à ma conception de l’Etat basée sur la
doctrine républicaine et le sens de l’intérêt général, inscrit mon action dans une
dynamique de gestion axée sur les résultats, avec une méthode de travail
intégrant les exigences de qualité, de célérité, d’efficience, de transparence et de
redevabilité.
Des efforts soutenus et constants ont été déployés en matière d’accès aux services
d’eau et d’assainissement, ainsi que de mobilisation des ressources en eau pour
suivre le rythme d’expansion démographique et de croissance des activités
économiques et réduire les écarts entre les zones urbaines et le milieu rural,
conformément au principe d’équité territoriale et sociale qui a constitué un pilier
de la politique du Président Macky SALL.
En effet, à titre illustratif, en fin 2022, alors qu’il est de 79% en Afrique
subsaharienne, le taux moyen d’accès à l’eau potable au Sénégal est de 97,7%,
avec 98,7% en milieu urbain et périurbain et 96,9% en milieu rural. Ainsi, en 12
ans, en sus de maintenir l’offre en milieu urbain et périurbain à un niveau de quasi-
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accès universel, un bond de 15,8 points est enregistré en milieu rural, fruit de la
politique d’équité territoriale que j’ai évoquée tantôt.
Pour ce qui est de l’assainissement, en fin 2022, alors qu’il est de 34% en Afrique
subsaharienne, le taux moyen d’accès est de 74,2%, avec 88,9% en milieu urbain
et 62,2% en milieu rural. Ce sont des bonds significatifs de 25 points en milieu
urbain et de 28 points en milieu rural, entre 2012 et 2022.
Ces grandes performances traduisent le riche bilan des réalisations en matière
d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement, aussi bien en zone
urbaine qu’en zone rurale.
Concernant l’approvisionnement en potable en milieu rural, depuis la mise
en œuvre de la réforme de l’hydraulique rurale à partir de 2014, le renforcement
des infrastructures de production et de distribution a contribué à la réduction des
écarts entre le milieu urbain et le milieu rural, la hausse du taux d’accès à l’eau
potable, l’amélioration de la qualité de l’eau et l’atteinte d’un taux moyen de
disponibilité de 97% des forages. Chiffrées à près de 130 milliards FCFA, ces
réalisations ont permis de desservir 2 millions de personnes supplémentaires dans
le monde rural et d’améliorer le service pour 3 autres millions de personnes. Parmi
ces réalisations, sans être exhaustif, on peut citer :
• 816 forages dont 662 nouveaux ;
• 736 châteaux d’eau dont 532 neufs ;
• 11 unités de potabilisation et de traitement des eaux ;
• 10 232 kilomètres de réseaux d’alimentation en eau potable ;
• 49 025 branchements sociaux.
La même dynamique porte l’hydraulique urbaine avec un programme
d’investissements de plus de 500 milliards de FCFA à partir de 2014 pour des
solutions durables retenues lors de la réactualisation du Schéma directeur. Il s’agit
:
• du nouveau système de transfert d’eau depuis le lac de Guiers avec la
construction d’une 3ème usine de traitement d’eau à Keur Momar Sarr
(KMS3) d’une capacité de 200.000 m3/jour ;
• de la diversification des sources d’eau potable à travers le lancement des
travaux de l’usine de dessalement d’eau de mer des Mamelles d’une capacité
de 50.000 m3/jour, extensible à 100.000 m3/jour. Concomitamment aux
travaux de construction y afférents qui ont été lancés le 31 mai 2022, le
renouvellement du réseau de distribution se poursuit, à travers la pose des
316 kilomètres de conduite dans seize (16) communes du Département de
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Dakar ; ce qui permettra de réaliser des économies d’eau estimées à 40.000
m3/jour.
En attendant que ces solutions durables voient le jour, des phases d’urgence
successives avaient permis de réaliser 124 forages sur l’ensemble du périmètre
urbain dont 70 pour prendre en charge des besoins prégnants, surtout dans le
triangle Dakar-Thiès-Petite Côte.
Grâce à ces initiatives cumulées, la production globale d’eau dans le périmètre
urbain a connu une forte progression en passant de 154 millions de m3 en 2012 à
274 millions de m3 en 2023, soit 78% de plus, au profit de plus de 9 millions de
personnes parmi lesquelles 1,5 million ont bénéficié de 150.000 branchements
sociaux subventionnés.
Sur la maîtrise des eaux de surface, depuis 2012, les réalisations, d’un
montant de 13,5 milliards FCFA, ont permis d’améliorer la disponibilité des
ressources en eau de surface pour le développement des activités
socioéconomiques et la restauration des écosystèmes.
Barrages de Sambaganlou, de Gourbassi
La même dynamique transformatrice a permis de réaliser des progrès
en matière d’assainissement.
Au sujet de l’assainissement des eaux usées en milieu urbain, de 2012 à
2023, l’Etat a mobilisé plus de 475 milliards FCFA pour booster sensiblement le
taux d’accès à l’assainissement, à travers des projets structurants tels que le Projet
de Dépollution de la Baie de Hann, le Projet de Renouvellement du Collecteur
Hann-Fann, le Projet Eau et Assainissement en Milieu urbain, le Programme
d’Assainissement des 10 Villes (Cambérène, Pikine, Rufisque, Tivaouane, Louga,
Saint-Louis, Touba, Kaolack, Matam et Tambacounda) et le Projet de Dépollution
du Nord de la Ville de Dakar qui concerne principalement Cambérène. En outre,
plusieurs ouvrages et branchements sont réalisés ou en cours à l’intérieur du pays.
Pour l’assainissement en milieu rural, les projets en cours dans plusieurs
régions permettront, à terme, de doter au moins 70.000 ménages démunis de
latrines familiales et autres ouvrages d’assainissement.
Relativement à l’assainissement des eaux pluviales, la mise en œuvre du
Plan décennal de Gestion des Inondations 2012-2022, évalué à 767 milliards de
FCFA, a permis de faire des progrès notoires à Dakar et à l’intérieur du pays et ce,
en sortant des eaux plusieurs quartiers jadis inondés.
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Par ailleurs, le Projet de Gestion intégrée des Inondations au Sénégal (PGIIS),
financé à hauteur de 15 milliards de FCFA, a permis au Sénégal de disposer d’un
modèle numérique de terrain (MNT) à 02 mètres de résolution sur toute l’étendue
du territoire national et à 50 cm de résolution sur 10 000 km² et d’ortho photos
de précision de 5 cm.
En matière de coopération et d’hydro-diplomatie, le Sénégal a connu de
grand succès parmi lesquels l’organisation réussi du 9ème Forum mondial de l’Eau
à Dakar, du 21 au 26 mars 2022, sous le thème central de « La Sécurité de l’eau
pour la paix et le développement ». Cette première organisation dudit forum en
Afrique subsaharienne a vu la participation de près 10.000 acteurs, venus de plus
113 pays. À l’issue de ce forum, la communauté mondiale de l’eau a adopté la
Déclaration de Dakar intitulée : « un Blue Deal pour la sécurité de l’eau et
l’assainissement pour la paix et le développement », résultant des messages,
recommandations, engagements et initiatives des parties prenantes.
Depuis, le Sénégal est devenu un acteur majeur dans l’agenda international de
l’eau comme en atteste son rôle à la Conférence de l’ONU sur l’Eau de mars 2023,
à New York, à travers notamment la co-présidence du Dialogue interactif n°4 «
l’Eau pour la Coopération ». Cette position avantageuse a permis d’intégrer les
recommandations du « Blue Deal » et du « Plan d’action de Dakar des Bassins »
dans les résultats de la Conférence, en plus de leur labellisation dans le cadre du
« Water action agenda ».
En termes de perspectives majeures, il y a l’engagement mutuel du Sénégal et
des Emirats arabes unis à coorganiser la Conférence des Nations Unies sur l’Eau
en 2026. Il s’agit d’une grande opportunité de renforcement de l’influence du
Sénégal sur la scène internationale.
D’ailleurs, nos efforts et progrès dans le secteur de l’eau et de l’assainissement
sont reconnus et récompensés par de hautes distinctions dont les plus récentes
sont :
• le « prix du leadership pour la sécurité de l’eau décerné à Monsieur le
Président de la République, son Excellence Macky SALL, le 23 mars 2023 à
l’occasion de la conférence des Nations Unies sur l’Eau ;
• le prix « Country achieving awards » décerné au Sénégal le 09 novembre 2023
en marge de la 7e Conférence africaine sur l’Assainissement et l’Hygiène,
organisée en Namibie. Cette distinction place notre pays à la première place
en Afrique de l’Ouest et dans le peloton de tête continental ; ce qui est une
reconnaissance pour les importants progrès réalisés par le Sénégal en
matière d’assainissement ;
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• le prix « Reconnaissance du mérite des porteurs de bonnes pratiques
innovantes et réussies de mise en œuvre de la Gestion intégrée des
Ressources en Eau (GIRE) dans l’espace UEMOA » décerné au Sénégal le 30
novembre 2023, à Ouagadougou, par l’Union économique et monétaire ouest
africaine (UEMOA) et ses partenaires lors du Forum régional tenu sur
« Capitalisation et mise à l’échelle des bonnes pratiques de GIRE pour la
sécurité en eau et la résilience des populations dans l’Espace UEMOA ».
Sur la situation d’exécution budgétaire de l’année en cours (hors
ressources extérieures et hors dépenses de personnel), à la date du 02 avril 2024,
sur un total de crédits ouverts de 62 milliards FCFA, il est engagé un montant de
14 milliards FCFA, soit 22,58%. Par conséquent, le total des crédits présentement
disponibles est de 48 milliards FCFA, soit 77,42 %.
Monsieur le Ministre,
J’ai toujours considéré que travailler pour son pays, c’est parvenir, à chaque action
et à chaque prise de parole, à se hisser à la hauteur des défis. L’enjeu, pour notre
cher Sénégal, est une consolidation des acquis qui passe obligatoirement par la
sanctuarisation du fait que le temps du citoyen est au début et à la fin de nos
projets de gouvernance publique, que ce soit le Plan Sénégal Emergent ou « le
Projet de Transformation systémique du Sénégal ».
C’est pourquoi, au moment de vous passer le témoin, je voudrais indiquer que je
laisse entre vos mains un portefeuille de 41 projets structurants déjà identifiés
dont le coût total est évalué à 3.505 milliards FCFA.
Je précise que pour certains de ces projets, le financement est déjà acquis et
sécurisé pour un cumul de 1.652 milliards FCFA. Il s’agit :
Pour le sous-secteur de l’hydraulique : 631,85 milliards
• du Projet de dessalement d’eau de mer de la Grande Côte estimé à 459
milliards FCFA sans laquelle des problèmes d’approvisionnement en eau
potable surviendraient à nouveau dans le triangle Dakar-Thiès-Petite Côte
dans les trois prochaines années ;
• du projet d’alimentation en eau potable des villes de Richard-Toll, Dagana,
Podor et Matam, pour 25 milliards FCFA ;
• de la phase 2 du Projet d’approvisionnement en eau en milieu rural au
Sénégal, chiffré à 60,35 milliards FCFA ;
• des conventions de financement pour la réalisation des travaux de réparation
d’urgence et de renouvellement d’ouvrages confiés à certains fermiers de
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l’hydraulique rurale (SOGES, AQUATECH Sénégal et FlexEAU), pour un
montant global de 87,5 milliards FCFA.
Pour le sous-secteur de l’assainissement : 247,55 milliards
• du Projet d’assainissement de la Corniche Ouest de Dakar, pour un montant
de 150 milliards FCFA ;
• des travaux d’assainissement des eaux usées des communes de Richard Toll,
Dagana et Podor, pour un montant de 15,15 milliards FCFA.
• du financement additionnel de la deuxième phase du Projet de Gestion des
Eaux pluviales et d’Adaptation au Changement climatique (PROGEP II),
exécuté par l’Agence de Développement municipal pour le compte du
Ministère, pour un montant de 82,4 milliards FCFA ;
Pour le sous-secteur de la gestion des ressources en eau : 168,1
milliards
• du Projet de mobilisation des ressources en eau du bassin versant du
Baobolong, pour un montant de 108,5 milliards FCFA ;
• du Projet de mobilisation des ressources en eau du Nanija Bolong
(PROMOREN, d’un coût de 36,6 milliards FCFA ;
• du Projet de Sécurisation de la Qualité des Eaux du Lac de Guiers (PROSEG),
pour un montant de 23 milliards FCFA ;
Pour les projets transversaux touchant deux ou plusieurs sous-
secteurs : 605 milliards
• du Projet de Sécurité de l’Eau et de l’Assainissement (PISEA) d’un coût de
480 milliards FCFA ;
• du Projet intégré de Gouvernance et d’Accès sécurisé à l’Eau potable et à
l’Assainissement (PIGASEPA) pour 42 milliards FCFA ;
• du Plan national prioritaire dans le Secteur de l’Eau et de l’Assainissement
relatif à la Stratégie mondiale de l’USAID, pour un montant de 30 milliards
FCFA ;
• du Projet d’Accès aux Services sécurisés d’Eau et d’Assainissement pour une
Résilience durable dans les zones défavorisées (PASEA -RD), pour un coût
de 28 milliards FCFA ;
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• du SEN/302 : Programme d’amélioration de l’accès à l’eau potable et à
l’assainissement liquide et solide (« Eau et Assainissement »). PIC V Sénégal
– Luxembourg chiffré à 25 milliards FCFA ;
Monsieur le Ministre,
De l’appellation « Ministère de l’Eau et de l’Assainissement » à celle de « Ministère
de l’Hydraulique et de l’Assainissement », elles restent intactes, les aspirations
citoyennes à vivre mieux grâce à un meilleur accès aux services d’eau potable et
d’assainissement. Sachez qu’à chaque soupir provoqué par vos efforts et vos
sacrifices, répondra le soulagement de millions de vos compatriotes dans leurs
chaumières. Là, réside la grande satisfaction de servir votre peuple à travers ce
département.
Dans cette quête de la satisfaction des besoins de populations, le Gouvernement
n’a pas été seul. Le ministère a pu compter sur la disponibilité et l’engagement
des partenaires du secteur, qu’il s’agisse des partenaires financiers, des
partenaires associatifs, sociaux, institutionnels, des fondations, des ONG, etc. Ce
bilan est aussi le vôtre ; soyez en remerciés.
Je pense également aux autorités administratives et territoriales, à la solidarité et
collégialité gouvernementale de mes autres collègues ministres. Je pense
particulièrement à mon collègue Issakha Diop pour son engagement à mes côtés.
Chers désormais anciens collaborateurs,
Les mots sont la voix du cœur, exprimant encore le poids de ma gratitude. Vous
m’avez encore conforté dans la conviction que le travail est une école de la vertu.
Ecole de la vertu dans le comportement personnel. Ecole de la vertu dans la
relation au devoir, au travail et au résultat. Ensemble, nous avons donné de nos
forces, de notre sommeil et parfois même de notre santé pour donner le sourire
à nos prochains. Leur satisfaction est le salaire le plus touchant de cette activité.
Je terminerai en vous invitant à garder cette posture pour accompagner votre
nouveau ministre vers d’autres succès que je souhaite beaucoup plus éclatants
que ceux que nous avons eu à engranger ensemble.
Je vous remercie de votre bien aimable attention.

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